Le cœur de la jungle

Les antagonistes se faisaient face, leurs muscles tendus près à bondir. On sentait qu’il n’y aurait pas de quartier, que la vieille loi de la nature reprenait vie en cet instant. L’un des félins poussait un cri de temps en temps, peut-être pour se donner du courage…

                   

La bataille allait s’engager quand retentit un puissant rugissement figeant tout le monde sur place. Un énorme lion se tenait un peu plus loin:

- De quel droit chassez-vous sur mes terres ? Lança-t-il d’un air menaçant.

Les autres félins n’en menaient pas large ! Mais ce qui était le plus extraordinaire c’était que tout le monde comprenait son langage, nos amis inclus ! C’était vraiment le roi des animaux qui s’adressait à eux. Une longue discussion s’engagea et, au bout d’un certain temps, Léo le lion majestueux s’esclaffa : - Alors, comme ça tu es le petit de Barkar mon ami le roi des éléphants. Et bien si on m’avait dit que j’allais ramener chez lui un petit enlevé à ses parents ! Vous autres, déguerpissez ! Et que je ne vous y reprenne plus ! Rugit-il à l’attention des agresseurs qui se sauvèrent sans demander leur reste. Venez, je vais vous guider car la loi de la jungle est redoutable et il serait malheureux que vous échouiez si près du but. Et bien il y en a deux qui vont être contents !

Et il riait doucement dans sa barbe, secouant la tête tout en les précédant. Deux heures plus tard, ils débouchèrent dans une clairière où se tenait le clan de Babou. C’est peu dire la joie des retrouvailles et la manière dont Polon fut traité quand tout le monde sut la part qu’il avait eu dans le sauvetage de Babou.

     

Le clan de Babou

Tout paraissait pour le mieux dans le meilleur des mondes mais Babou ne semblait pas totalement heureux et Polon s’aperçut vite qu’il regardait souvent dans la direction d’une jeune éléphante en poussant des soupirs révélateurs. Il était amoureux ! …

La fin dans « Babou, roi des éléphants »